www
 
 
 
 
 
 
 
     
De la conception à l'âge adulte
Commandant Ashtar - 07 mai 2004

Avec la participation de Géraldine et Sébastien.

Je suis bien là. Bonjours mes chers amis,

Nous allons aujourd’hui parler d’un sujet particulièrement intéressant, principalement pour tous les parents et tous les enfants, c’est-à-dire tout le monde. Chaque être humain, même s’il n’a pas d’enfant, a des parents. Même s’il ne connaît pas ses parents, a des liens directs avec des autorités supérieures qui l’ont élevé. Donc tous sont concernés, par ce message si important.

Nous entrons dans un monde différent.

Vous voulez construire ce monde comme un paradis où tout le monde aura sa place, où chaque être se sentira bien dans sa peau, bien dans son corps, et surtout bien dans son âme. Pour y arriver, il faut changer les mentalités. Ceci a déjà commencé depuis quelques années et nous nous en réjouissons. Mais il y a encore bien du pain sur la planche. Nous allons donc, reprendre la vie d’un être humain depuis sa création, sa naissance, jusqu’à sa mort, pour que vous compreniez bien l’importance du changement à effectuer dans votre façon d’être avec vos enfants ou vos parents.

Vous vous rencontrez, vous vous désirez. Vous faites l’amour. Vous  ne vous imaginez pas encore tout ce que cela signifie aux yeux du Créateur.

Lorsque vous vous enlacez, vos corps vibrent à un taux nettement supérieur au taux moyen d’un être humain. Cela atteint les vibrations des Êtres de Lumière. N’avez-vous jamais songé à ceci ? En vous serrant l’un contre l’autre, votre corps vibre. Vous gardez malheureusement beaucoup trop dans votre mental, ne laissant pas s’exprimer complètement votre corps, car alors vous monteriez encore beaucoup plus haut, dans le plaisir, dans la jouissance.

 

Dis donc Ashtar, tu es en train de nous donner un cours d’éducation sexuelle ?

 

J’étais sûr que tu allais me dire ça… Mais c’est important. Il n’y a aucune raison de ne pas en parler. Car c’est de ce geste, de ces gestes, de ces unions, que chacun d’entre vous a vu le jour sur terre.

C’est déjà là, à cet instant, que tout peut être modifié pour un bon départ dans la vie. La prochaine fois que vous faites l’amour, pensez à ce que je viens de vous dire, pensez que vos deux corps, de par la montée rapide de vos taux vibratoires s’élèvent dans les dimensions supérieures.

Pensez que ce qui ce passe maintenant dans votre lit ou ailleurs a une importance capitale pour votre futur enfant. Car conçu dans l’amour vrai et le plaisir des jouissances, l’être à venir sera, dès le départ, beaucoup plus propice à aimer et à avoir la joie dans le cœur.

Eh oui ! Ce moment est le début d’une nouvelle vie où vous posez la base même de votre engagement d’amener cet enfant dans la compréhension de sa propre vie. Profitez de ces moments merveilleux, de ces dons que le Ciel vous a donné, de pouvoir vibrer ainsi à l’unisson, pour renforcer votre amour, pour dégager les négativités et pour soulager les douleurs physiques.

Lorsque vous faites l’amour, vos souffrances sont anesthésiées et le restent pendant au moins une demi-heure après l’acte. L’énergie circule beaucoup plus rapidement dans tous les centres vitaux. Donc, pour celui ou celle qui a la migraine, c’est le remède idéal…

 

Vient maintenant le temps de l’acceptation.

Madame est tombée enceinte, ravie généralement de savoir qu’un être va grandir en elle. Pour elle c’est un miracle, un déclic. C’est un merveilleux moment qu’elle veut faire partager à son compagnon. Et c’est très souvent là où tout se corse. Car les hommes n’ont pas la capacité de ressentir cette âme de la même façon que leur femme. Vient alors une espèce de compétition très souvent inconsciente pour savoir qui sera plus proche de bébé. Bien sûr, l’homme part avec des kilomètres de retard, car celui-ci n’est pas en lui.

C’est très important de partager tout ce qui se passe dans chacun de vous, toutes les difficultés et les joies de préparer cette naissance, de tout échanger durant cette  période. La femme étant beaucoup plus émotive, c’est le bébé qui va ressentir les états d’âme.

Alors messieurs, partagez et soyez très attentifs avec votre compagne et le bébé qu’elle porte.

Mesdames, soyez indulgentes face aux reproches de votre compagnon d’être un peu trop sur les nerfs pendant cette période.

Durant toute la grossesse, ne soyez plus à deux, soyez à trois. Le bébé est là bien vivant. Son âme vous accompagne même si les premiers mois elle est encore très libre d’aller et venir comme elle le désire. Donc son âme est là toujours avec vous.

D’ailleurs, à vous deux ici présents, Géraldine et Sébastien,  je vous donne un petit conseil qui va vous étonner et qui va vous mettre dans une grande joie. Lorsque vous prenez ou prendrez les messages que Sananda va vous dicter, demandez à l’âme de votre enfant si elle veut vous dire quelque chose. Vous pouvez entrer en contact avec cet enfant, vous pouvez le considérer comme un être déjà sur terre bien que protégé et caché dans le ventre de maman.

 

Vient le temps de la naissance, de l’accouchement.

Je ne prendrai pas trop de temps aujourd’hui pour parler des méthodes d’accouchement qui sont très souvent complètement contraires à la physionomie d’un être humain.

Il est clair que si le bébé naît dans ces conditions difficiles, par exemple une immense lumière dirigée vers lui, le fait de lui taper dans le dos, de le tenir par les pieds, que sais-je encore, c’est complètement contraire à un accueil chaleureux.

Il passe d’un endroit chaud, rempli d’amour, protégé, pour arriver dans ce monde. Si c’était moi, je désirerais à nouveau retourner dans le ventre de ma mère au plus vite. Mais nous n’allons pas polémiquer à ce sujet aujourd’hui.

 

Bon, le bébé est là sur le ventre de maman. Qu’avez-vous envie de faire en ce moment ? Le caresser, l’embrasser, le regarder, l’admirer, lui dire que vous l’aimez. Je crois que tous les parents ont ces mêmes envies au moment où ils voient avec leurs yeux ce bébé.

 

Ce bébé va grandir. Il va passer par des phases différentes selon les âges.

En pratique, la première année sera plutôt consacrée aux échanges d’amour, aux découvertes, aux émerveillements de voir les yeux de son enfant découvrir le monde. Beaucoup de fatigues physiques pour les parents mais vite effacées par le bonheur que donne ce petit être.

Il continue sa croissance, commence à faire des caprices, à montrer qu’il a sa personnalité et qu’il peut l’imposer. Là, ça se complique.  Comment intervenir ? Faut-il laisser faire ? En prétextant qu’il doit faire ses expériences. Faut-il tout interdire par peur qu’il devienne autoritaire et n’accepte plus les conditions ? Ni l’un ni l’autre évidemment. Il faut trouver un compromis et ne jamais oublier que l’enfant a besoin que l’on pose des limites. C’est comme vous avec Dieu. Si vous lui demandez de vous guider vers la Lumière, il va baliser le chemin vers la Lumière.

Faites de même avec votre enfant, toujours dans l’amour avec de la patience. N’acceptez pas tout, car ce n’est pas cela aimer. C’est peut-être la facilité durant une certaine période, mais ça n’aide pas votre enfant, au contraire. Soyez fermes tout en étant amour.

L’enfant doit savoir qu’il peut compter sur vous à n’importe quel moment s’il est dans des difficultés. Il doit tester, apprendre de lui-même certaines activités, mais ne doit pas aller au-delà de ce que vous estimez être dangereux, par exemple.

Discutez-en entre vous, entre parents, pour être sur la même longueur d’onde pour que l’enfant ne soit pas perturbé en entendant un ordre d’un côté et une largesse de l’autre. Discutez avec l’enfant, car même s’il fait mine de ne pas comprendre ou de ne pas être du tout intéressé par vos propos, cela s’enregistre en lui. Expliquez-lui. Si vous lui donnez un ordre, ne le faites pas comme avec un être qui n’est pas capable de comprendre. Dites-lui pourquoi, expliquez-lui. Prenez le temps de le faire. Cela a une grande importance.

 

Votre enfant grandit et il va à l’école. Là, ça se corse encore davantage. Les règles institutionnelles des écoles ne sont pas du tout une ouverture de la conscience de votre enfant.

Bien au contraire, on veut faire de lui un savant.

On veut faire de lui un homme, une femme qui obéit au règlement.

On veut faire de lui un pion à placer dans les diverses sociétés de l’endroit ou du pays.

On veut faire de lui un modèle, car on nous a toujours dit que c’était important d’être comme les autres, d’être meilleur que les autres.

La compétition tue les dons artistiques.

La compétition tue la personnalité.

La compétition tue l’éveil de l’âme.

 

Il y a de plus en plus d’écoles qui s’ouvrent sur votre planète et qui sont beaucoup plus adaptées à la créativité de votre enfant. Ce n’est malheureusement pas encore le cas partout et il est certaines régions où vous ne pouvez échapper à cette calamité, à moins d’enseigner vous-mêmes à vos enfants. Faut-il encore avoir le temps de le faire avec tout ce stress que vous vous êtes imposé.

Je parlerai dans une prochaine rencontre d’exemples d’écoles qui fonctionnent à merveille où tous les enfants ressortent vraiment élevés et grandis.

Vous êtes maintenant en face d’adolescents qui ont déjà derrière eux un long passé de prisonniers avec tout ce qui leur a été imposé jusqu'à aujourd’hui.

Ils se rebellent. Ils se révoltent. Et c’est tant mieux.

Je ne vais pas m’attirer la sympathie de certains milieux. Mais cela m’est complètement égal. Vos jeunes ont raison de se rebeller, car peut-être ainsi ils trouveront des réponses à leurs problèmes existentiels.

Pourquoi les jeunes sont-ils malheureux ?

Pourquoi les jeunes se suicident-t-ils ?

Pourquoi les jeunes cherchent-t-ils des drogues récréatives ?

Pourquoi sont-ils si pressés de trouver des copains ou des copines qui deviendront rapidement leur amant ou maîtresse ?

Pourquoi ?

Ce n’est pas dans l’ordre normal de ce qu’un être humain devrait vivre dans cette période. Mais ils ont été tellement cadenassés qu’ils recherchent par tous les moyens à sortir de ce chaos.

Je vous semble un peu dur dans mes propos, mais c’est pourtant dans les premières années de la vie que l’ouverture vers l’infini, vers l’amour universel devraient se faire, pour que l’adolescence se passe à merveille, en complicité avec les parents et autres enseignants.

Bon, vous avez fait les quatre cents coups. Maintenant vous vous sentez être devenu quelqu’un de différent, plus adapté à votre vraie personnalité mais vous entrez dans le monde du travail. Dans le monde de la concurrence. Oh la la la la ! Ça y est, tout re-dégringole.

Vous êtes à nouveaux enchaînés, emprisonnés. Vous devez payer vos factures, vos loyers, vos voitures, vos bateaux et j’en passe encore. Vous demandez un confort important mais qui ne vous sert pas à grand chose puisque vous n’avez pas le temps d’en profiter devant absolument travailler, rembourser, payer. Mais là, il s’agit d’un sujet que j’aborderai dans une prochaine rencontre : le monde du travail.

Pour résumer, voyez vos enfants comme des êtres qui ont beaucoup à vous apprendre. Car c’est en leur montrant la voie de l’amour, en leur montrant l’exemple qu’ils voudront devenir comme vous et comprendre comment y arriver. Oui, même des tout petits. Oui, même des bébés.

 

À Géraldine et Sébastien :

Vous êtes de magnifiques parents. Tâchez de garder toujours un équilibre entre la vie avec les enfants et  votre couple. L’équilibre dans n’importe quelle relation est important. Gardez toujours un équilibre, comme vous le faites d’ailleurs très bien,  entre les remontrances et les câlins.

Je vous écoute.  Avez-vous des questions à poser ?

 

(Pas de questions)

 

Je vous remercie vraiment d’avoir participé à ces moments, à cette rencontre. C’était important pour moi que vous y soyez, parce que vous êtes en plein dans cette remise en questions. Vos culpabilités se mélangent avec la peur de ne pas être à la hauteur.

Et c’est aussi un problème que beaucoup de parents vivent, mais je peux vous rassurer tout de suite, vos enfants sont les enfants de Dieu. Enfin on pourrait presque dire qu’ils vous sont prêtés.

Vous êtes là pour leur baliser le chemin comme Dieu le fait avec vous et vous le faites très bien. Ce n’est pas possible pour un parent, même grand maître, de ne jamais s’énerver ou piquer une colère avec deux enfants en bas âge. Impossible. Alors arrêtez de voir toujours ce qui ne vous semble pas être bien, pas être digne d’un bon parent car vous êtes de bons parents. De très bons parents.

 

À très bientôt. Merci de votre présence.

 

Commandant Ashtar

   
 
www.lumieresdelaudela.com © 2010