Avec la participation de Géraldine et Sébastien

Salut les amis, je suis là comme d’habitude, très heureux, le cœur débordant d’amour. Nous allons passer un moment ensemble. Comme le disait Hinri, ces enseignements sont importants, parce qu’ils aident beaucoup, mais vraiment beaucoup de personnes à retrouver la mémoire, à redevenir des êtres lumineux.

Qu’est-ce qu’il faut de plus pour que la planète change de visage ?

Il faut que la majorité des êtres humains prennent conscience de qui ils sont vraiment. Ainsi, tous ensemble, tous ceux qui se sont redécouverts, redonneront l’impulsion nécessaire à la terre pour renaître.

Nous avons parlé lors de nos dernières rencontres, des différentes espèces de caractère que l’être humain a pris au fil des âges.

Nous avons parlé de la conception, ce moment si important.

Nous avons parlé de l’enfant dans son bas âge, de l’adolescent et du jeune adulte.

Aujourd’hui nous allons nous pencher plus particulièrement sur l’éducation, bien que je n’aime pas vraiment ce terme. Car est-ce qu’on éduque un enfant ou est-ce qu’on l’élève ? Est-ce qu’on lui donne des ordres ou est-ce qu’on lui montre la voie ? Il y a une nuance qui est très importante et que vous ne percevez pas toujours. L’enfant n’est pas un animal. Il comprend vos paroles, il ressent vos malaises ou vos joies. L’enfant est l’être qui est le plus proche de vous au niveau des ressentis. Il se calque sur vous. Il se calque sur votre exemple, sur votre propre sentiment de joie ou de tristesse, de haine ou de compassion. L’enfant est comme un buvard qui a besoin de vous pour s’imprégner du meilleur que vous avez à lui donner, à lui offrir.

Qu’est-ce qui se passe maintenant avec vos enfants ? Dès qu’ils sont capables de marcher, vous les mettez dans des institutions pour être un peu en paix et retrouver votre liberté. Ceci n’est absolument pas à proscrire. Cependant la séparation avec le noyau familial est tout à fait trop tôt, car il n’a pas encore pu s’imprégner de vos vibrations d’amour et il n’est pas sûr de cet amour. Il craint la séparation, non pas parce qu’il veut absolument vous accaparer et être tout le temps dans vos jambes, non pas parce qu’il sait qu’avec vous il pourra obtenir plus facilement qu’avec d’autre, mais parce qu’il a besoin encore de ces ressentis, de ce lien très fort qui existe naturellement entre parent et enfant et que nul autre ne pourra lui donner.

Voyons maintenant le confort des parents.

Souvent madame travaille par obligation ou parce qu’elle sent la nécessité d’être hors du foyer ou alors encore simplement pour pouvoir se payer davantage de jolies robes à la fin du mois. Papa travaille également et c’est dans l’ordre normal de ce que vos sociétés vous montrent comme image de la famille aujourd’hui. Alors que faire de ce petit bout de chou pourtant tellement désiré. Le mettre à la crèche ? Ou trouver une solution intermédiaire qui serait probablement la meilleure dans ces circonstances ? C’est-à-dire, trouver une grand-mère qui va lui donner son affection. Une grand-mère, qui même si elle n’a pas les mêmes principes d’éducation que la jeune génération, a tant d’amour à donner. Bien sûr, il serait préférable qu’un des deux parents reste avec cet enfant mais comme vous allez me dire que c’est impossible, je ne vais pas vous imposer mon point de vue.

Trouvez des solutions intermédiaires. Dans une crèche, bien qu’heureusement nous voyions de grand progrès dans le personnel qui est maintenant très souvent capable d’être ferme tout en étant patient, il n’y a pas l’amour dont l’enfant à besoin. Nous parlons ici, bien entendu, de tous jeunes enfants entre zéro et trois ans. L’amour ne peut être donné de la même façon lorsque la puéricultrice a plusieurs enfants à s’occuper. Elle sait qu’elle ne les verra que pendant un certain temps. Elle ne peut pas y mettre d’attachement, c’est impossible et c’est mieux ainsi pour elle et pour l’enfant sinon la séparation serait encore difficile, car l’enfant voit en cette personne qui s’occupe de lui le substitut de sa mère, de son père.

Trouvez des solutions intermédiaires où l’enfant est avec une personne dont il sait qu’il y aura un suivi dans le contact. Cela ne s’arrêtera pas après quelques mois ou quelques années quand il rentrera dans une école. Une grand-mère serait l’idéale, mais, bien entendu, comme tout est galvaudé sur cette planète, souvent les grands-mères n’ont plus le temps.

Il faut que tout cela change maintenant. Il faut que tous prennent conscience du petit au grand, des parents aux grands-parents, des membres d’une même famille. Ou alors, si ce n’est pas possible il y a toujours des grands-mères de substitution qui peuvent prendre ce rôle. Vous devez trouver, c’est important. Ces premières années sont d’une très grande importance pour le façonnage de la personnalité de vos enfants.

 

Passons maintenant au stade suivant : l’école.

À trois-quatre ans, vos petits chérubins passent déjà dans les mains de la société. Vous les confiez à une source d’où coule tout ce dont ils devront se défaire par la suite pour redevenir eux-mêmes. Vous les mettez dans un moule pour qu’ils soient façonnés à l’image de la société et non à l’image de Dieu, soit leur propre image. Bon je ne vais pas être trop négatif non plus car il y a heureusement de plus en plus d’écoles ou d’institutions qui voient dans les enfants un avenir certain pour l’humanité, qui voient dans ces enfants des valeurs sûrs pour la reconstruction du monde tel que vous le désirez maintenant, vous, travailleurs de l’amour.

Il y a de plus en plus d’enseignants qui prennent conscience que l’enfant n’est pas un robot dans lequel on déverse des informations, mais qu’il est lui-même un enseignant car d’où il vient, si on le laisse s’exprimer, il pourra vous apprendre beaucoup de choses.

Le petit enfant est encore proche de l’Au-delà, il est très familier avec les âmes élevées qui l’entourent. Il est très familier avec Dieu, mais très souvent vous lui imposez de stopper ses rêves pour devenir compétitif, pour devenir le meilleur dans cette société.

Stop ! Ça suffit maintenant. Ces enfants-là ont besoin de votre soutien, vous qui vous êtes réveillés à la lumière pour avancer dans le chemin qui est le leur, sur la voie où vous essayez de rester et vous y arrivez fort bien d’ailleurs. Ne gâchez plus toutes ces années où l’enfant une fois adulte, s’il n’a pas été accepté tel qu’il est vraiment, deviendra la proie des psychiatres et des anti-dépresseurs.

Pourquoi croyez-vous que le monde va si mal ? Pourquoi croyez-vous que plus de la moitié des adultes de cette planète souffrent de dépressions chroniques ? C’est bien parce qu’ils n’ont pas pu être eux-mêmes.

Vous me direz encore, « Mais comment faire pour que mon enfant rejoigne une institution qui mise sur la valeur sûre des enfants, soit leur propre divinité ? »

Eh bien, je vous répondrai ceci.

C’est le moment maintenant de vous réunir entre parents et de monter des petits réseaux qui deviendront de plus en plus grands, d’engager un enseignant digne de ce nom qui favorisera les dons naturels et créatifs de vos petits.

C’est le moment de montrer que vous n’êtes plus des moutons et que pour vos enfants, vous allez vous battre contre le système et mettre en place des écoles qui élèvent et non qui éduquent. C’est tout pour aujourd’hui. Est-ce qu’il y a des questions ?

La dernière fois tu avais dit qu’il y a quelques institutions ici, je pense que c’est à Maurice, qui sont bien. Eh bien s’il y en a à Maurice, lesquels ?  Pour que je puisse y mettre mon enfant déjà.

Hmm… J’ai comme l’impression que cette question va fuser de toute part.

Non. Il n’y a pas pour l’instant dans ton île, d’institution de ce type. L’île Maurice est un cas particulier parce qu’il s’agit d’une île et que le regard des autres a encore une importance qui agit sur chacun d’entre vous, même vous, travailleurs de l’amour. Mais c’est ici que Dieu a prévu une école de ce type dans les deux ou trois ans qui viennent et qui sera rattachée directement au Centre de l’éveil de l’âme.

Il y a déjà des êtres lumineux qui ont déjà monté ce type d’école. J’en vois aux États-Unis, en Amérique du sud, très peu en Europe ou ailleurs. Ça commence maintenant. L’ouverture de conscience fait bouger les choses très rapidement. Mais entre les projets, les idées et les concrétisations, il y a encore un grand pas à franchir et c’est là que vous devez tenir bon, que vous devez vous pencher sur ce problème car vos enfants sont le ciment sur lequel se construira le monde nouveau !

J’ai une question à propos des filmes vidéo. Donc ça concerne un petit peu l’éducation aussi.  La Belle et La Bête, Le Roi Lion, enfin tous ces films avec des bons, des méchants, des animaux,  des gens qui meurent etc...les enfants bien souvent s’identifient aux personnages et je voudrais savoir si c’est bon, pas bon ou bon à petites doses.

Vos enfants vivent dans l’imaginaire. Il ne faut pas les freiner, car ils ont besoin de s’identifier à des personnages de contes de fées que ce soit le gentil ou le méchant. Par contre, c’est extrêmement intéressant de chercher à comprendre pourquoi un tel va s’intéresser au gentil et l’autre s’identifier au méchant.

Si on apprend beaucoup sur son enfant et sur son passé d’âme, il a besoin en ce moment de passer par cette identification. Il le ferait de la même façon, si la télévision n’existait pas, en préférant regarder un chat torturant une souris que deux oiseaux qui se font la cour.

Maintenant il est clair que la télévision simplement par son fonctionnement, sans tenir compte de ce qu’il y a sur l’écran, dégage des ondes négatives qui sont mauvaises pour le système immunitaire. Donc déjà par rapport à cela il faut ménager des espaces bien définis où l’enfant peut regarder la télévision. C’est valable également pour vous les adultes.

 

Combien de temps, Ashtar ?

 

Je dirais que pour un enfant de trois à quatre ans, il ne faudrait pas dépasser une heure par jour. Et, bien entendu, visionner tout de même ce qu’il est en train de regarder, mais il ne risque rien avec le Walt Disney. J’ai envie de dire au passage que les techniciens et créateurs des studios Walt Disney sont la plupart inspirés des Êtres de Lumière. Ne vois-tu pas que toutes les émotions humaines ressortent de leurs personnages de manières extraordinaires ? Il y a de grandes leçons à tirer de ces dessins animés. Voilà, un petit coup de pub pour le studio Disney…

Sur ce, mes amis, je vous demande de réfléchir et de passer à l’action.

Commandant Ashtar