À la suite de la méditation « nettoyage intérieur », j'ai reçu plusieurs appels m'expliquant que les personnes ne pouvaient pardonner, voici la teneur de quelques-uns :
1 - Je n'arrive pas à pardonner à mon père qui m'a violée alors que je n'avais que cinq ans. Jusqu'à mes 15 ans, il abusait de moi et me traumatisait. Il a gâché ma vie. C'est difficile…
2. J'en veux à mort à l'assassin de ma meilleure amie. Impossible de pardonner.
3. Battue, séquestrée, trompée, humiliée… comment éliminer ces terribles souffrances de mon être ?
4. J'ai de la haine pour ma belle-mère et ma belle-sœur qui m'en font voir de toutes les couleurs : sorcellerie, mauvais traitements, les pires sévices jamais connus. Croyez-moi, il n'y a pas de pardon.
Si vous passez par de telles blessures ou souffrances dans votre vie actuelle, elles sont très souvent dues à une dette karmique. C'est à dire que dans une vie antérieure, vous avez fait subir les mêmes souffrances ou causé les mêmes blessures à d'autres et ils reviennent aujourd'hui dans votre vie pour vous faire récolter ce que vous aviez semé.
La vie est un équilibre parfait. Elle nous fait sentir dans notre chair, dans notre cœur ce que nous infligeons aux autres. La dette est rayée quand nous prenons conscience de notre erreur ou offense et quand nous demandons pardon.
Le pardon libère. C'est pourquoi il nous est interdit de juger les « actes négatifs » des uns ou des autres, car ils ont une raison d'agir de la sorte.
Une petite parenthèse très importante : le Pardon ou la Purification c'est ouvrir la porte de la connaissance intérieure donc spirituelle. Nous devons purifier notre intérieur, car il accumule ou a accumulé plein de négativités qui bloquent notre avancement spirituel, notre vision ou perception de telle sorte que nos dons innés s'y trouvent ensevelis.
Pour nous aider dans cette tâche nous avons besoin de catalyseurs… Ce sont nos ennemis... ils sont très proches de nous : belle-mère, belle-sœur, papa, maman, oncle, frère, sœur, voisin/e, collègue de bureau ou petit/e ami/e. Notre vie plus ou moins déséquilibrée par nos poids lourds ou péchés retrouve son équilibre en donnant ou en recevant le pardon.
Il est, dit-on, plus facile à un chameau de passer par le chas d'une aiguille qu'au pêcheur de passer par la porte du paradis !
Nous allons maintenant entrer en méditation pour nous libérer de ces poids vraiment lourds.
MÉDITATION
Quelques profondes respirations…
Ferme les yeux. Imagine que tu es assis entre deux bougies allumées.
Ancre-toi solidement : Imagine que des racines sortent de la plante de tes pieds et s'enfoncent dans la terre, elles pompent l'amour de Gaïa et le dirigent vers ton cœur.
Tes mains sur les genoux, paumes tournées vers le plafond, tu reçois l'énergie d'amour du ciel et tu la portes à ton cœur.
Ton cœur est rempli d'amour.
Détends-toi, détends-toi en respirant lentement et profondément…
Détends tes orteils, tes pieds, tes mollets, tes cuisses…
Inspire, expire et continue à te détendre.
Détends ton ventre, ton dos, tes épaules, ton cou et ton visage…
Tu es détendu, totalement détendu.
Visualise ou imagine… tu es devant un miroir et tu vois ton âme dans ce miroir… Ton âme a une blessure en elle. Tu souffres de la voir ainsi.
Dis-lui mentalement : « Mon âme, je t'aime. Je te demande pardon pour mes égarements et mes offenses. Dès cet instant, je vais marcher la main dans la main avec toi, dans une harmonie parfaite, délaissant mon ego qui perturbe ma vie ».
Pense maintenant à ta souffrance, à ce que tu subis actuellement dans ta vie (au viol ou à ta belle-mère qui te détruit, à l'auteur du crime crapuleux ou à celui ou celle qui te fait souffrir atrocement).
Visualise « l'auteur » de tes souffrances devant toi.
Dis-lui haut et fort :
« Je comprends et j'accepte que tu sois dans ma vie par la volonté de Dieu pour me faire récolter ce que j'ai semé dans une vie antérieure ou même dans ma vie présente. Je t'ai jugé. J'ai même eu des pensées, des paroles et actions négatives à ton égard alors que j'aurais dû te traiter avec respect et amour.
Je te demande pardon, pardon de t'avoir jugé, pardon de n'avoir pas su te remercier alors que tu m'apportais la délivrance. Pardonne-moi comme je te pardonne. (À DIRE 3 FOIS)
Je te remercie d'être ou d'avoir été sur mon chemin. Je te bénis. Dès cet instant je te libère de mon être et toi aussi libère-moi de ton être. Que Dieu te bénisse. (À DIRE 3 FOIS)
Prends trois profondes respirations…
Visualise que vous vous donnez le baiser de paix sur le front.
SOIS CONSCIENT DE LA PAIX QUI DESCEND DANS TON COEUR À CET INSTANT MÊME.
Remercie Dieu d'avoir été libéré.
REGARDE TON ENNEMI AVEC TES YEUX D'AMOUR.
Ouvre les yeux. La joie et la liberté t'habitent dès aujourd'hui. Chante si le cœur t'en dit.